Paroles d'anciens avec Stéphane Darbion !
Histoire, Paroles d'anciens10 avril 2025
10 avril 2025
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Stéphane Darbion !
Stéphane, que deviens-tu ?
Cela fait trois ans que je travaille à la cellule de recrutement du centre de formation de l’ESTAC. J’avais aussi été coach adjoint à la fin de ma carrière de joueur, dans le staff de Laurent Batlles. Mais j’ai toujours voulu être dans le recrutement et j’ai saisi l’opportunité quand elle s’est présentée !
Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?
Forcément, il y a le titre de titre de Champion de France de Ligue 2 en 2015. On savait qu’on irait au bout et qu’on allait remporter le titre car on avait un super groupe, avec une ambiance était exceptionnelle. On était sûrs de nous sur le terrain, comme un rouleau compresseur. Je retiens également la montée en Ligue 1 en 2017, à l’issue des barrages face à Lorient. Cette montée est plus marquante car elle intervient après de multiples rebondissements, entre la remontée au score à Sochaux, la fausse joie de la montée directe avec le but d’Amiens, puis ces barrages. C’était une délivrance incroyable. Puis j’ai aussi vécu de beaux moments l’année du titre en 2021, alors que j’étais dans le staff. Les émotions sont forcément différentes mais j’étais très heureux pour les joueurs, de qui j’étais proche puisque j’avais joué avec pour la plupart. J’appréciais mon rôle de relai entre ces derniers et le staff.
Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?
Je pense forcément à Benjamin Nivet, qui est un ami avec qui j’ai beaucoup partagé sur le terrain mais aussi avec qui je partage plein de choses aujourd’hui en dehors. Je suis également le parrain du fils de Jonathan Martins Pereira, qui est un très bon ami, et recruteur aussi à Lens. Et puis Karim Azamoum également, avec qui je m’entends super bien. Mais j’étais content de revoir tout le monde samedi dernier au stade !
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
Je suis fier de mon parcours ici. Cela fait plaisir de se sentir apprécié et de voir que l’on a marqué les gens, qui nous demandent toujours une photo, un autographe. Ca rappelle d’excellents souvenirs. J’ai été joueur pendant huit saisons à Troyes, mes enfants sont nés ici… Je me sens vraiment Troyen et je suis un amoureux du club. Quand je vois le nombre de supporters et d’anciens joueurs qui ont répondu présent pour les 125 ans, je suis d’autant plus fier d’avoir participé à cette histoire. Cela montre aussi l’attachement particulier que les gens ont pour cette ville et pour ce club. C’était un vrai bonheur de vivre cette fête du football troyen.
Un dernier mot pour les supporters troyens ?
Je souhaite leur dire un grand merci pour toutes les marques d’affection qu’ils m’ont témoignées pendant ma carrière et qu’ils continuent de me donner aujourd’hui. On a vécu des saisons plus difficiles dernièrement mais il faut savoir que les matches sont différents en tant que joueurs quand les supporters sont derrière nous. On ressent leur soutien et c’est très important pour se surpasser donc je les encourage à continuer de soutenir le club et l’équipe pour vivre des jours meilleurs. Cela faisait réellement plaisir de revoir le Stade de l’Aube rempli le week-end dernier, en espérant que cela se réitère dans un futur proche !