Paroles d'anciens avec David Hamed !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui David Hamed !

David, que deviens-tu ?

Je travaille à la mairie d’Istres, en tant que directeur d’une structure sportive de la ville. Je réceptionne des footballeurs, des handballeurs, des volleyeurs, des tennismen… C’est un peu comme si je gérais un centre de formation multisports. Mais j’ai toujours un pied dans le foot puisque j’entraîne l’équipe réserve de Marignane-Gignac et que je suis président d’un club de quartier d’Istres.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

Je pense d’abord à ma première saison, avec cette montée en Ligue 1. On avait un super groupe, tout se passait merveilleusement bien. Cela faisait plusieurs années que le club n’était plus en Ligue 1, c’était spécial. Ensuite, je retiens le premier match en Ligue 1, le 31 juillet 1999, au Parc des Princes. Un moment fabuleux. Et évidemment, ce que tout le monde attend, l’épopée européenne, la Coupe Intertoto, la Coupe UEFA… Il y a eu beaucoup de bons moments mais je retiens particulièrement ces trois-là, qui resteront gravés à jamais.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Oui, je suis encore en contact avec Fred Adam, Richard Jézierski, Tony Heurtebis, Rafik Saïfi… Je suis dégoûté de ne pas avoir pu assister aux célébrations du club pour retrouver tous mes anciens coéquipiers. C’est un gros regret, mais j’espère que je pourrai bientôt revenir à Troyes.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Mon passage à Troyes restera à jamais gravé dans ma mémoire car c’est l’apogée de ma carrière. J’ai tout connu à Troyes, une montée, un maintien, une épopée européenne, une victoire en Intertoto… J’ai vécu ici des moments inoubliables, et j’en suis fier !

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Un grand, grand merci ! J’ai encore des Troyens au téléphone de temps en temps, je n’ai jamais vraiment coupé les ponts. Il y a parfois une barrière entre les sportifs et les supporters mais j’ai toujours voulu garder ces liens humains, avec ces personnes qui investissent de leur temps pour venir nous encourager. On a vécu de superbes moments tous ensemble. Il me tarde de revenir à Troyes pour revoir toutes ces personnes, je reviendrai !

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