Paroles d'anciens avec Rafik Saïfi !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Rafik Saïfi !

Rafik, que deviens-tu ?

Je suis toujours dans le foot, ma passion ! Quand tu grandis et que tu vis dans ce milieu, c’est difficile d’en sortir. Je finis actuellement de passer mon diplôme UEFA Pro pour devenir entraîneur et je suis toujours consultant sur BeinSports en parallèle.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

En premier lieu, je dirais forcément la Coupe d’Europe, même si la première année avec le maintien était belle aussi ! Mais on avait su créer une belle équipe sous Alain Perrin. Il n’y avait pas de grands noms mais on a su se construire avec le temps. Quand tu bats Leeds ou Newcastle, ça marque les esprits. C’était vraiment une belle époque à Troyes, on sait que les équipes craignaient un peu de nous affronter.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Oui bien sûr, je suis encore en contact avec Benjamin Nivet, Farid Ghazi, Fred Adam, Karim Ziani… Le football, ça regroupe et ça crée des liens. C’était avant tout une aventure humaine, entre des hommes de différentes nationalités, différentes cultures…

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Ca fait plaisir de faire partie de l’histoire du club ! Forcément, il y a aussi de la fierté car j’ai tout donné ici, à la fois sur le terrain et en dehors. J’ai passé de belles et longues années ici, je ne garde que des bons souvenirs avec tout le monde, coéquipiers, supporters…

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

J’en garde du positif car ils étaient là dans les bons moments mais aussi dans les mauvais. Et c’est dans les mauvais moments qu’on voit sur qui compter et en l’occurrence, ils étaient aussi là quand ça n’allait pas. J’espère qu’ils vont continuer à soutenir l’équipe et à être solidaires car la place de Troyes est en Ligue 1. Et une remontée en Ligue 1, ça se fait avec l’amour des supporters.

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