Paroles d'anciens avec… Mehdi Meniri !
Histoire27 septembre 2024
27 septembre 2024
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Mehdi Meniri, Troyen de 2000 à 2003 et vainqueur de la Coupe Intertoto.
Mehdi, que deviens-tu ?
Aujourd’hui, je suis multi-franchisé Colombus Café et Yogurt Factory dans l’Est de la France. J’occupe cette activité depuis 2012. Je m’occupe ainsi de 10 magasins, d’une soixantaine de salariés. J’ai saisi des opportunités qui font que j’en suis là aujourd’hui.
Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?
Comme tout le monde, je pense, c’est le parcours en Coupe d’Europe et la victoire en Coupe Intertoto. Ce que je retiens surtout de cette période, c’est l’ambiance qu’il y avait au sein du groupe. On venait tous de clubs et de mondes différents et Alain Perrin avait su créer une osmose entre tous pour constituer un vrai groupe de copains. Tout le monde adhérait à son discours et on a tous progressé, moi le premier.
Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?
Bien sûr, avec Fred Danjou, Momo Bradja… Je retrouve aussi d’anciens coéquipiers lors de rencontres de gala ou matchs des anciens comme David Hamed, Nicolas Goussé et d’autres. Une telle aventure, ça forge des liens inoubliables.
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
C’est une vraie fierté, forcément. Je ne suis resté que trois ans à Troyes, c’est assez court pour une carrière de footballeur. Mais à chaque fois que je reviens, les gens me reconnaissent, me félicitent pour ce qu’on a fait, ça fait plaisir.
Un dernier mot pour les supporters troyens ?
Je me rappelle qu’ils étaient toujours derrière nous, à répondre présents à chaque match. Il y avait une vraie ferveur au sein du stade. La Coupe d’Europe à Troyes, ce n’est pas banal, on a fait rêver les gens. Ca restera forcément dans les mémoires. Je garde un excellent souvenir de ma période troyenne, et en partie grâce au public troyen.