Paroles d'anciens avec Jimmy Cabot

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Jimmy Cabot !

Jimmy, que deviens-tu ?

Depuis l’annonce de ma fin de carrière, le rythme est forcément différent mais je m’y fais ! J’ai récupéré pas mal d’enthousiasme après avoir accumulé ces deux dernières années beaucoup de frustration avec ma « dégradation physique » et le fait de ne pas pouvoir jouer. Je fais aujourd’hui un master en management du sport, je développe mon expertise sur le côté un peu plus structurel et je garde un lien avec les médias également. Je verrai où tout cela me mène. Puis je m’occupe également de ma fille, et c’est déjà bien !

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

Évidemment, le titre de champion de 2015 ! Au-delà du titre, qui est l’aboutissement de la saison, on avait un groupe extraordinaire, probablement le meilleur que j’ai connu de ma carrière. Peu importe les générations, les liens étaient très forts, on était tous proches. On sortait souvent en équipe, la cohésion était au top. Puis le titre est arrivé, le feu d’artifice au stade, les célébrations Place de la Mairie le lendemain… Ce sont des moments forts. Mais je retiens aussi mes années de formation qui ont été le début de tout.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

J’ai forcément gardé de bons contacts avec Coco (Corentin Jean), qui est un ami. Benjamin Nivet également, que j’ai souvent croisé au bord des terrains lorsqu’il était à Amazon. Jo Martins-Pereira aussi, qui a intégré la cellule de recrutement du RC Lens et avec qui j’échangeais quotidiennement ces derniers mois. Puis il y a Henri Neveu, forcément, avec qui j’étais au centre de formation et qui est un de mes meilleurs amis – le parrain de ma fille – et qui travaille au RC Lens. Je suis très proche de lui.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

C’est gratifiant et touchant ! Je suis issu d’un petit village en montagne et j’ai changé de dimension en arrivant à Troyes. J’avais d’autres opportunités au moment de signer mais j’ai choisi l’ESTAC pour son côté chaleureux, ses valeurs familiales… Puis quand je suis arrivé en pro, j’étais un des chouchous avec Coco. On entrait 15-20 minutes et on apportait du spectacle. J’avais beaucoup de soutien et on a vécu des moments très forts au Stade de l’Aube, avec les amis, les supporters. Il y avait un bel engouement.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Je passe le bonjour et je remercie tout le monde ! J’ai reçu beaucoup de messages de soutien des Troyens à l’annonce de ma fin de carrière, ça m’a touché et ému. Sinon, j’encourage les supporters à continuer de soutenir l’ESTAC et à pousser l’équipe pour que le club continue de grandir et avoir des résultats positifs.

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