Paroles d'Anciens avec... Eloge Enza-Yamissi !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. Rencontre avec l’emblématique capitaine troyen, Eloge Enza-Yamissi !

Eloge, que deviens-tu ?

Je suis toujours dans le foot, je passe actuellement mon DES. J’étais coach adjoint l’an dernier au Racing Besançon et je suis passé cette saison passé coach principal de l’autre équipe de Besançon, en R2. C’est ma cinquième saison en tant qu’entraîneur, l’objectif est de continuer à passer mes diplômes pour aller vers le haut-niveau.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

En neuf saisons, il y en a eu énormément ! De mon premier contrat pro à mon premier match en Ligue 1, mon premier but en Ligue 1 face à Monaco… Sur le plan collectif, on retient souvent les montées mais même lorsque c’était plus difficile, on garde des bons souvenirs. On était une vraie famille. Ce que je retiens le plus, ce n’est pas le terrain, c’est ce qui se passait en dehors. Les fous-rires, les moments vécus ensemble… C’était magique.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Oui, j’ai notamment passé mon BEF avec Mounir Obbadi. J’ai toujours un lien avec de nombreux joueurs, que j’ai au téléphone comme Eric Marester, Gaël Sanz, Benj Nivet… Même avec l’ancien président, Daniel Masoni. On se voit moins mais ce sont des personnes qui sont encore dans mon cœur.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Pour moi, pour ma famille, pour mon pays, c’est une immense fierté. Jouer en Ligue 1, être capitaine d’une équipe de Ligue 1, pour un Centrafricain, c’était exceptionnel. J’étais un vrai ambassadeur du club au pays, tout le monde était supporter de Troyes. Je suis fier de l’image que j’ai laissée au club également, car c’est cela qui reste finalement.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

L’ESTAC, c’est leur club. Même dans les situations difficiles, il faut qu’ils continuent de supporter les joueurs et ne rien lâcher. A titre personnel, je n’ai oublié personne. J’ai tout vécu à Troyes, ça restera à vie mon club de cœur. Car on était une vraie famille, avec les supporters aussi. J’ai envie de leur dire à bientôt.

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