Paroles d'anciens avec Carl Tourenne !
Histoire02 janvier 2025
02 janvier 2025
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Carl Tourenne !
Carl, que deviens-tu ?
J’ai travaillé quelques années à la formation du côté des Chamois Niortais, club que j’ai quitté il y a un an et demi. En 2015, on a monté avec mon épouse une boulangerie pâtisserie et depuis mon départ de Niort, j’accompagne davantage ma femme sur ce beau projet. En parallèle, je garde toujours un pied dans le foot. Je suis entraîneur de l’équipe de Melle, en R3, dans la commune où nous sommes installés. C’est différent du monde professionnel mais j’apprécie ce côté amateur où l’on essaie de réunir convivialité, plaisir mais aussi compétition.
Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?
J’ai évidemment de beaux souvenirs individuels mais je garde surtout les beaux moments collectifs en tête, à commencer par les années Perrin et la victoire en Coupe Intertoto. C’était un moment magique pour le club, on a réussi à faire vibrer toute une ville. Il y avait une belle osmose entre le public et les joueurs. Puis je me rappelle également avec joie des années Furlan, où on prenait beaucoup de plaisir par le jeu. On avait réussi à remonter dans l’élite et à se maintenir, avec un effectif sensiblement pareil. J’ai vraiment vécu de très bons moments à l’ESTAC.
Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?
J’ai surtout gardé des amis à Troyes. J’ai particulièrement apprécié revenir il y a deux ans, à l’occasion du match contre le Variété Club de France. Ca fait vraiment plaisir de revoir des gars avec qui on a vécu tant d’émotions, c’était un moment magique. Ca serait un plaisir de revenir de nouveau à Troyes.
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
En tant que joueurs, nous ne sommes que de passage. Mais ce qui m’importait le plus, c’était de pouvoir regarder les gens dans les yeux et leur dire que j’avais donné le maximum. Et même si j’ai raté des matchs, je peux dire que j’ai tout donné pour les couleurs troyennes. C’est ma plus grande satisfaction.
Un dernier mot pour les supporters troyens ?
J’ai envie de ressortir une anecdote assez surprenante et drôle à la fois. Un supporter, il se reconnaîtra, m’avait racheté à l’époque troyenne une voiture… Et m’avait demandé de dédicacer le capot ! Sinon, j’encourage les supporters à ne pas lâcher le club car il a besoin d’eux. Le football évolue mais il y a des valeurs qui restent peu importe les époques et qui refont toujours surface.