Yvann Titi se confie depuis l'Indonésie

Yvann Titi se confie depuis l'Indonésie

Arrivé au centre de formation troyen en 2020, Yvann Titi (latéral droit) réalise probablement sa plus belle saison à l’ESTAC. Ayant rejoint le groupe professionnel lors des séances quotidiennes, le jeune défenseur continue de franchir des étapes dans sa jeune carrière. Convoqué à plusieurs reprises en Équipe de France, il s’est envolé la semaine passée en Indonésie pour disputer sa première Coupe du Monde, avec les U17 français. L’entretien. 

Après avoir disputé le dernier Euro, tu es désormais convoqué pour jouer la Coupe du Monde U17 avec l’Équipe de France. Que ressens-tu ? 

« C’est un sentiment de fierté qui domine. On poursuit l’histoire que l’on a commencé avec ce groupe et cette finale jouée lors du précédent Euro. C’est important pour moi de participer à cette compétition car ce n’était pas facile d’obtenir la qualification. Jouer pour l’Équipe de France est toujours quelque chose de spécial et j’espère qu’on ira le plus loin possible dans la compétition. » 

Vous avez remporté votre premier match face au Burkina Faso (3-0). Tu as été titulaire pour cette rencontre. Comment analyses-tu ce premier succès ? 

« C’était une première rencontre très compliquée, avec des conditions climatiques difficiles. Il faisait pas loin de 34 degrés et le taux d’humidité était vraiment élevé. On a été surpris par le climat, mais je pense que nous étions mieux préparés que notre adversaire du jour. On a senti de la fatigue dans cette équipe du Burkina et au retour de la pause, on a su prendre les devants rapidement. Les joueurs qui constituent ce groupe jouent tous dans des clubs de haut niveau et sont très bien préparés physiquement. C’est sûrement ce qui a fait la différence sur ce match. »

La Corée du Sud sera votre adversaire pour le deuxième match de poule. Qu’attends-tu de cette rencontre ? 

« On va affronter une équipe qui est dans l’obligation de gagner. Ils ont été défaits sur leur premier match et ils vont jouer leur vie face à nous. Le football asiatique est réputé pour être rapide, technique. Il faut s’attendre à une équipe qui va tout de suite venir nous chercher. On doit poursuivre sur notre lancée et être capables de rééditer notre belle performance du premier match. »

Peux-tu nous raconter une journée type ? 

« Je me réveille à 9h et je prends mon petit-déjeuner. On poursuit notre scolarité ou bien on a du temps libre avant le midi. À 12h, c’est l’heure du repas. À 16h, on part sur les terrains pour s’entraîner. On fait quelques activations et c’est parti pour la séance du jour. Ensuite sur les jours de matches, le planning s’adapte. On va enchaîner les rencontres donc la récupération est un critère très important. On essaye aussi de s’habituer aux conditions climatiques car chaque effort demande plus d’énergie. »

Tu t’es entraîné chez les pros avec l’ESTAC, été convoqué à plusieurs reprises dans les groupes, mais aussi en Équipe de France. Est-ce que tu t’attendais à un tel début de saison ? 

« Pour être honnête, j’avais l’ambition de pouvoir m’entraîner avec l’équipe professionnelle, mais je ne savais pas que cela pouvait arriver aussi vite. Dès la pré-saison, j’ai pu prendre part à plusieurs séances et j’étais vraiment honoré de rejoindre le groupe pro. Aujourd’hui je suis récompensé de mon travail, mais il ne faut rien prendre pour acquis. Je vais profiter de ces moments et maintenant je veux surtout aller chercher quelque chose avec l’Équipe de France. On a les qualités pour aller loin dans cette Coupe du Monde ! »

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