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Nos anciens Troyens s’expriment

Toujours très attachés à l’ESTAC, Benjamin Nivet, Florian Jarjat et Giulian Biancone ont accepté de s’exprimer sur la situation de l’équipe première et la lutte pour le maintien. Les trois anciens joueurs, qui ont eux aussi connu ces batailles de fin de saison, dévoilent les clés et les ressorts qui peuvent permettre, selon eux, d’arracher le maintien.

 

Giulian Biancone (joueur de l’ESTAC de 2021 à 2022) : « Avoir des guerriers sur le terrain »

 

« On a vécu une situation un peu similaire la saison dernière. On a été à un moment à égalité avec le 20e. C’était une période très compliquée, avec notamment deux gros revers à Brest et à Rennes. Puis il y a eu ce match déclic contre Marseille avec une égalisation dans les derniers instants. Je pense donc qu’il faut un match référence de ce type, disputé avec beaucoup de courage. Et c’est même possible contre un adversaire de premier plan, où on est censé être inférieurs. Ce fut le cas l’an passé contre Paris et Marseille où on a réussi à gagner des points qui se sont avérés précieux.

Donc il faut beaucoup de courage, avoir des guerriers sur le terrain, des mecs qui ont la dalle, qui veulent sauver l’équipe coûte que coûte, qui sont prêts à tout pour le blason de l’ESTAC. Il reste 9 journées, il faut jouer chaque match comme si c’était le dernier de la saison. Quand tu joues le maintien, il faut prendre les points, peu importe la manière. La dynamique est compliquée donc il est important d’en prendre au plus vite.

 

« Se sentir forts dès qu’on rentre sur le terrain »

Quand les choses ne vont pas dans le bon sens, il ne faut pas se créer des problèmes supplémentaires et sombrer dans la négativité. C’est normal que les supporters soient frustrés et énervés, l’année dernière aussi on s’est un peu pris le bec avec eux quelquefois. Mais au final, quand tu vois les émotions vécues lors des matches à Reims, à Paris et lors des dernières rencontres à la maison, leur soutien a au final été récompensé. Il faut se souvenir de ces bons moments pour aller chercher les équipes mieux classées.

 

L’équipe a besoin de supporters derrière eux à 100%. Le groupe est de qualité, on n’est pas moins forts que les autres. On n’est pas inférieurs aux autres, on doit se sentir forts dès qu’on rentre sur le terrain et avoir envie de tout casser. »

 

 

Florian Jarjat (joueur de l’ESTAC de 2010 à 2015) : « Tous unis, on peut faire quelque chose »

 

« Il faut tout essayer. Ne plus se dire, vais-je bien faire ? Il faut être là l’un pour l’autre, être ensemble. Tout donner, mais ensemble. On voit que les joueurs donnent tout, mais jusqu’à présent, le souci, c’est qu’ils ne se donnent pas toujours ensemble.

 

Tous unis, on peut faire quelque chose. C’est la clé de la réussite, de cette équipe, des Troyens. Être à l’unisson. On a les qualités, c’est une certitude. Mais on doit jouer à l’unisson et non chacun avec sa partition. Le Président du club l’a dit lui-même : il y a 9 finales à jouer, c’est le moment de montrer qu’on est à la hauteur, qu’on est fiers de porter ces couleurs. Si les joueurs font cela, ils y arriveront.

 

Sur le terrain, il faut avoir un autre état d’esprit, montrer de l’abnégation, s’arracher jusqu’à la dernière minute, être concentré du début à la fin. Courir, tacler, frapper, être présent partout, tout le temps.

 

« Tout est possible ! »

 

On a enchaîné deux mauvais résultats contre deux concurrents au maintien. Ça fait mal, on a pris un coup derrière la tête. Mais la chance qu’on a, c’est que l’écart (de points, ndlr) n’est pas insurmontable. On est à 5 points. Le calendrier n’est pas facile, mais tout est possible. Même Paris lâche des points. Le football est beau et les gens aiment le foot, car tout est possible !

Donc pour conclure, je dirais que c’est l’état d’esprit qui va faire la différence. Il ne faut pas avoir d’arrière-pensées, ne rien regretter. »

 

Benjamin Nivet (joueur de l’ESTAC de 2002 à 2007 puis de 2012 à 2019) : « L’unité est le maître-mot »

 

« Dans la lutte pour le maintien, plusieurs notions sont importantes. La solidarité et la force collective notamment. Retrouver de la confiance également, surtout dans une spirale négative comme celle-là. Enfin, l’unité à tous les étages, au sein de l’équipe, dans le club et avec les supporters.

Il reste 9 matches, donc énormément de points à prendre. Et même si la situation et le calendrier sont compliqués, dans le football tout va très vite. Il suffit d’un match déclic, notamment une victoire ce dimanche contre Clermont, pour engendrer un cercle vertueux et repartir de l’avant. Il faut en faire plus individuellement pour que cela rejaillisse sur le collectif et ainsi redresser la situation.

 

« Jouer en confiance et se lâcher »

 

Il y a eu des matches où l’équipe n’a pas réussi à tenir le score alors qu’elle menait. Peut-être est-ce un problème de confiance, de stress, de peur. Quand tu n’as pas de résultat, c’est logique. Il faut donc encore plus de solidarité pour aller chercher la réussite et la mettre de son côté.

 

Je me souviens des saisons 2001-2002 et 2005-2006 où on a réussi à se maintenir. Le groupe a su faire preuve de force collective. Le doute ne s’était pas installé, on parvenait à jouer en confiance et à se lâcher. Plus tu vas être inhibé, plus tu vas perdre tes moyens et tu ne vas pas oser. Le pire, c’est d’avoir des regrets à la fin.

 

L’unité, c’est vraiment le maître-mot. On fera le bilan à la fin. Il y a une équipe à sauver, une ville qui vibre pour le club. Troyes a un club en Ligue 1, ce n’est pas rien. » 



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