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Umut Bozok : « Me sentir intégré dans un projet me rend

24 mars 2021 - Sportives | Pros

Prêté par le FC Lorient cet hiver, en toute fin du mercato, Umut Bozok retrouve du plaisir sous les couleurs de l’ESTAC après avoir souffert d’un manque de temps de jeu en 2020. Rapidement intégré dans l’effectif de Laurent Batlles, l’attaquant turc de 24 ans s’est vite fondu dans la machine troyenne. Il revient sur ses premiers pas et ses premières impressions dans son nouveau club. Entretien. 

Umut, vous êtes arrivé il y a maintenant un mois et demi à l’ESTAC, en prêt du FC Lorient. Comment se sont passées vos premières semaines au club ?

Super bien. J’ai été très bien accueilli ici, que ce soit par les joueurs, le staff ou le personnel administratif du club. Tout le monde m’a très vite mis dans les meilleures conditions pour bien m’intégrer. J’ai pu très rapidement trouver un rythme de travail de qualité, notamment en trouvant vite un appartement à Troyes et en étant bien installé. Le fait de me sentir intégré dans un projet et concerné, me rend très heureux. Ça me fait vraiment du bien. J’avais besoin de ça pour avancer.

Justement, pourquoi avez-vous fait le choix de venir à Troyes ?

Je ne jouais plus et j’avais envie de vivre une nouvelle aventure humaine et sportive dans un club ambitieux. Jouer les premiers rôles du championnat dans une deuxième partie de saison est très excitant, pour l’avoir déjà connu avec Nîmes lorsque l’on est montés en Ligue 1 ou même avec Lorient. Et puis, j’ai aimé l’honnêteté qu’a eue le coach avec moi. Il ne m’a pas caché que l’équipe tournait déjà bien sans moi, qu’il y avait déjà un grand attaquant de qualité qu’est Yoann Touzghar, mais qu’il avait besoin d’une autre plus-value offensive. Que je pouvais venir pour épauler « Yo », donner un coup de main. Quand c’est franc dès le début, j’adore ça. Il ne m’a pas dit « viens, tu seras titulaire tous les matchs ! » Je savais que je devrais travailler dur pour avoir du temps de jeu. 

Avez-vous déjà pu découvrir un peu la ville de Troyes ?

Bien sûr, mais je la connaissais déjà un peu. J’avais l’habitude d’y venir lorsque je jouais en jeunes avec le FC Metz. On faisait souvent le tour du centre-ville pour se balader les jours de matchs face à l’ESTAC et on mangeait à chaque fois dans un restaurant près du cinéma. J’avais déjà un peu mes repères mais j’ai aussi eu le temps, depuis mon arrivée, d’aller faire un tour aux magasins d’usines et au Lac de la forêt d’Orient. C’est très sympa. Je me sens vraiment bien ici.

« Je retrouve mes sensations »

Revenons au terrain, comment jugez-vous vos débuts sous le maillot de l’ESTAC ?

Je suis plutôt content de mes rentrées et de mes dernières titularisations. Je prends des repères match après match par rapport à l’équipe, au terrain, à mes coéquipiers. Je retrouve mes sensations et pour quelqu’un qui n’avait pas joué une rencontre officielle depuis plus d’un an, je pense que ce n’est pas si mal. Après, c’est toujours plus facile dans une équipe qui tourne bien et qui a un vrai style de jeu. Le groupe est sain, le vestiaire est joyeux et la concurrence y est saine. Il y a tout pour performer.

Le week-end dernier, l’ESTAC s’est pourtant inclinée face à Nancy. Comment analysez-vous cette rencontre ?

Déjà, personnellement, j’aurais préféré marquer car le match aurait pu être différent ensuite, mais plus globalement, je pense que parfois, ça peut faire du bien de prendre une claque. Je pense qu’il faut le prendre dans ce sens-là. Il y a toujours des choses que l’on ne maîtrise pas dans un match. Alors oui, on aurait pu faire mieux. On fait d’ailleurs une belle première mi-temps mais ils obtiennent deux penalties alors qu’on aurait peut-être aussi pu en avoir autant. Mais ça fait partie du jeu, il y aura toujours des matchs sur lesquels tu ne géreras pas. On s’est parlés avec les gars après ce revers, on s’est dit les choses, et je pense sincèrement que ce groupe a la qualité pour vite rebondir.

Vous en aurez d’ailleurs l’occasion à Amiens, samedi, qui n’a plus gagné depuis sept matches.

La chance que l’on a dans le foot, c’est de pouvoir jouer toutes les semaines. L’athlète qui va rater ses Jeux olympiques devra patienter quatre ans pour se racheter. Nous, on peut le faire dès samedi. On va tâcher de retrouver cette confiance offensive qui nous a fait défaut. Mais attention, il ne faut pas non plus tirer la sonnette d’alarme. Beaucoup d’équipes aimeraient être à notre place. On est leaders, on est dans le bon wagon et on a un collectif fort. Il faut donc continuer à travailler comme on le fait chaque jour à l’entraînement avec humilité et aborder les matchs avec beaucoup de confiance. Il faut rester serein. C’est très important.

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